Roumanie et Bulgarie dans l’espace Schengen : quels impacts sur le voyage en Europe

La Bulgarie et la Roumanie dans l'espace Schengen
L’intégration de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen, effective à partir du 31 mars, marque un tournant significatif pour la circulation des personnes en Europe. Cette expansion facilitera les voyages pour 400 millions de citoyens, modifiant les conditions d’entrée pour les visiteurs de ces pays. Voici les conséquences principales pour les voyageurs.

Libre circulation étendue à la Roumanie et à la Bulgarie

Depuis leur adhésion à l’Union européenne en 2007, la Roumanie et la Bulgarie franchissent une nouvelle étape en rejoignant l’espace Schengen. Cette intégration signifie la suppression des contrôles systématiques aux frontières pour les voyages entre ces pays et les autres États membres de Schengen. Dès lors, les voyageurs profiteront d’une liberté de circulation accrue, à l’image de celle déjà en place dans les 27 pays constituant l’espace Schengen avant leur adhésion.

Changements dans les contrôles frontaliers

Les ministères de l’intérieur des deux pays ont annoncé que, dès leur entrée dans l’espace Schengen, certains contrôles aux frontières seront levés. Concrètement, les voyageurs arrivant par avion ou par bateau en provenance d’autres pays de l’espace Schengen n’auront plus à présenter leur passeport à l’arrivée. Cette simplification des procédures concerne les passagers des vols, des croisières et des ferries, permettant ainsi un passage plus fluide aux frontières.

Toutefois, pour les arrivées en voiture, en train ou en bus, la présentation d’une pièce d’identité reste requise. Cette distinction s’explique par le maintien temporaire de certaines restrictions pour les frontières terrestres, résultant notamment d’un veto de l’Autriche. Une nouvelle décision est attendue pour déterminer la date de levée totale de ces contrôles.

Conséquences pour les voyageurs non ressortissants de l’UE

  • Les non-ressortissants de l’UE voyageant en Bulgarie et en Roumanie devront prendre en compte ces séjours dans le calcul de leur temps passé dans l’espace Schengen, limité à 90 jours sur toute période de 180 jours.
  • Cette mesure affecte les modalités de séjour et de circulation dans l’ensemble de l’espace Schengen, impliquant une gestion attentive des durées de séjour pour éviter tout dépassement des limites autorisées.

En conclusion, l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen représente une avancée majeure pour la libre circulation en Europe. Elle simplifie les voyages pour les citoyens de l’UE et pose de nouveaux cadres pour les visiteurs non ressortissants de l’UE. Les voyageurs sont invités à se tenir informés des dernières évolutions réglementaires et à planifier leurs déplacements en conséquence.