Record de chaleur préocupant enregistré a Rio de Janeiro

Record de chaleur Rio de Janeiro

La ville de Rio de Janeiro, joyau du Brésil, vient de connaître un record de chaleur inédit, avec un indice de chaleur montant à 62,3°C, soulignant une urgence climatique mondiale et posant de nouveaux défis à la société et à l’environnement.

Une vague de chaleur écrasante à Rio

Le Brésil est actuellement sous l’emprise d’une vague de chaleur oppressante, avec Rio de Janeiro enregistrant un indice de chaleur de 62,3 degrés Celsius (144,1 degrés Fahrenheit), le plus élevé depuis une décennie. L’indice de chaleur, qui évalue la température ressentie en prenant en compte l’humidité, a atteint un pic sans précédent. La température maximale réelle dans la ville a été de 42°C lundi, selon le système météorologique Rio Alert.

Ce record de 62,3°C a été établi dans l’ouest de Rio à 09:55 (12:55 GMT) dimanche, marquant le point le plus haut depuis le début des enregistrements par Alerta Rio en 2014. Les plages d’Ipanema et de Copacabana étaient bondées, tandis que les autorités diffusaient des conseils pour affronter la chaleur.

Les préoccupations des citoyens face à la chaleur

Les réactions des habitants de Rio mettent en évidence les inquiétudes face à ce phénomène extrême. Raquel Correia, une assistante administrative de 49 ans, exprime sa crainte : « Je suis très inquiète à l’idée que ça puisse empirer en raison de l’augmentation rapide de la population et de la déforestation massive pour le développement immobilier ». Ces témoignages reflètent les préoccupations environnementales et sociales suscitées par cette vague de chaleur sans précédent.

Le précédent record de l’indice de chaleur avait été atteint en novembre, avec 59,7°C (139,5°F), démontrant une tendance alarmante à l’intensification des conditions climatiques extrêmes.

Les conséquences des pluies extrêmes

Parallèlement à la canicule, des pluies extrêmes sèment le chaos dans le sud du pays, avec des prévisions annonçant leur persistance pour la semaine à venir. « Cette semaine, le centre-sud du Brésil sera à très haut risque en raison de pluies intenses et d’orages. Le système le plus préoccupant est un front froid très intense apportant des pluies torrentielles et de possibles rafales », prévient l’agence météorologique MetSul.

Cette situation met en lumière la variabilité et l’intensification des phénomènes météorologiques extrêmes, posant de sérieux défis aux communautés et aux autorités.

L’avis scientifique sur les vagues de chaleur

Carlos Nobre, un scientifique brésilien renommé, souligne l’impact mortel des vagues de chaleur : « La science a clairement montré que les vagues de chaleur sont les événements climatiques extrêmes qui tuent le plus de personnes dans le monde, bien avant les glissements de terrain ou les inondations ». Cette déclaration met en exergue la nécessité de prendre des mesures urgentes pour atténuer les effets de ces phénomènes et s’adapter à une réalité climatique en mutation.

Les derniers records de chaleur dans le monde

  • Koweït : Le 21 juillet 2016, la ville de Mitribah a enregistré une température de 54,0°C, l’un des plus hauts relevés au monde.
  • Irak : Basra a atteint 53,9°C le 22 juillet 2016, illustrant la gravité du changement climatique dans les régions désertiques.
  • Pakistan : Turbat a égalé le record précédent avec une température de 53,5°C le 28 mai 2017, soulignant les risques accrus pour la santé publique dans les zones à forte humidité.