Découvrez les secrets bien gardés qui permettent d’obtenir gratuitement les sièges les plus confortables sur les vols low-cost. Pas besoin d’être un expert ou d’avoir un statut élite : cette méthode simple est surnommée « check-in chicken » peut suffire pour profiter de votre vol dans les meilleurs conditions.
Un hack de plus en plus populaire parmi les voyageurs malins
Si vous avez déjà voyagé avec Ryanair, easyJet ou Wizz Air, vous connaissez le dilemme : payer pour choisir votre siège ou accepter d’être placé au hasard, souvent tout au fond ou au milieu d’une rangée. Pourtant, certains voyageurs affirment avoir trouvé une technique imparable pour contourner le système et obtenir des sièges premium gratuitement.
Le secret reposerait sur une stratégie audacieuse : retarder volontairement son enregistrement en ligne. Le but ? Laisser passer les voyageurs qui paient pour choisir leurs sièges, puis espérer récupérer les meilleures places restées vacantes à la dernière minute. Selon eux, cela lui permet régulièrement de décrocher :
- des sièges en première rangée (bulkhead),
- des issues de secours avec plus d’espace pour les jambes,
- ou encore des rangées entières à l’arrière de l’appareil.
Comment fonctionne la technique du “check-in chicken” ?
La stratégie, bien qu’astucieuse, est aussi un jeu de timing. Les compagnies low-cost attribuent par défaut les sièges les moins prisés à ceux qui ne paient pas. En enregistrant votre vol tardivement (mais avant la fermeture du check-in), vous maximisez vos chances d’obtenir un meilleur siège. Pourquoi ? Parce que :
- Les sièges du milieu sont généralement attribués en premier aux non-payants,
- Les sièges côté hublot ou couloir sont conservés pour ceux qui payent,
- À l’approche de la fin de l’enregistrement, le système assigne les meilleurs sièges restants disponibles gratuitement.
Cette méthode est surnommée “check-in chicken” car elle repose sur le principe de tenir jusqu’au dernier moment sans “craquer” et payer pour choisir. Elle nécessite un peu de sang-froid, mais offre souvent de belles surprises à ceux qui osent.
Les meilleurs sièges à viser selon les experts
Tous les sièges ne se valent pas, même dans un avion low-cost. Les voyageurs avertis cherchent à éviter les sièges du milieu ou proches des toilettes. Les sièges les plus convoités incluent :
- Les issues de secours : plus d’espace pour les jambes, mais réservés aux passagers valides et parfois plus frais (près des portes),
- Les premières rangées (bulkhead) : embarquement/débarquement plus rapide, pas de siège devant vous,
- Les rangées du fond : souvent délaissées, elles peuvent permettre d’avoir une rangée entière rien que pour soi.
Les avantages insoupçonnés de cette méthode
Au-delà du confort, adopter la stratégie du “check-in chicken” peut vous faire économiser beaucoup à long terme. Sur certains vols, choisir un siège “premium” peut coûter entre 10€ et 40€ — ce qui, sur l’année, représente une somme non négligeable pour les voyageurs fréquents.
Autres avantages possibles :
- Plus de place pour les jambes sur les longs vols,
- Moins de proximité avec les passagers si vous obtenez une rangée vide,
- Moins de temps passé dans l’avion si vous êtes placé à l’avant (embarquement/débarquement rapides).
Et tout cela sans payer le moindre centime en plus.
Quelques précautions à prendre avant d’essayer
Attention : cette méthode n’est pas sans risque. Elle demande un minimum de préparation et de sang-froid. Pour éviter les mauvaises surprises, voici quelques règles d’or :
- Connaître l’heure limite du check-in de la compagnie (souvent 2h ou 3h avant le départ),
- Ne pas attendre la dernière seconde si vous avez des bagages en soute à enregistrer à l’aéroport,
- Accepter une part d’imprévu : si l’avion est complet, vous pourriez finir avec une place moins bonne… ou sur un siège du milieu !
Mais pour Elaine Pool, ces inconvénients sont largement compensés par les résultats. Elle affirme : “Works. Every. Time.”
Cette astuce fonctionne-t-elle aussi sur les compagnies classiques ?
Sur les compagnies dites « legacy » (Air France, Lufthansa, etc.), les règles sont plus strictes. Les sièges sont souvent attribués selon les statuts de fidélité, ou restent payants jusqu’au bout. Toutefois, certaines lignes peu remplies ou vols de dernière minute peuvent aussi libérer de bonnes places si vous attendez la fin du check-in en ligne.
En revanche, c’est sur les compagnies low-cost que la stratégie fonctionne le mieux :
- Ryanair attribue automatiquement des sièges aux passagers non-payants en commençant par les moins populaires,
- Wizz Air et easyJet suivent des logiques similaires, très sensibles à la demande et aux algorithmes de remplissage,
- Volotea ou Transavia peuvent également réserver de bonnes surprises aux audacieux du “check-in chicken”.
@travelainewithme Trying with EasyJet this time…ended up getting the entire emergency exit row to myself 😂 In fact, on this flight there were a lot of rows filled, except the emergency exit row I was in, as well as the row in front, which was also an emergency exit row. And you guessed it – I didn't pay extra for it either, because I simply applied the same approach that I've been using for every budget airline that makes you pay extra for seats 🤫 EasyJet is a bit better than Ryanair though, and at least seats you all together if you're under the same booking. This flight I was flying solo, hence why I was by myself 😄 Works. Every. Time. . . . #travellife #traveltips #travelblogger #easyjettravel #budgettravel ♬ Surprise Surprise – Cilla Black
Et si on généralisait cette méthode à d’autres services ?
Le principe du “dernière minute” peut aussi s’appliquer à d’autres éléments du voyage :
- Surclassements à l’hôtel, souvent disponibles à prix réduit au check-in,
- Voitures de location haut de gamme si les modèles économiques sont épuisés,
- Excursions ou spectacles qui bradent leurs derniers billets une heure avant le début.
Oser patienter devient une arme pour les voyageurs avisés qui veulent plus de confort… sans exploser leur budget.
Un conseil malin, facile à tester dès votre prochain vol
Alors, tenterez-vous vous aussi le “check-in chicken” ? Cette méthode, à la fois simple et gratuite, redonne un peu de pouvoir aux voyageurs économiques. Dans un monde où tout semble monétisé — de l’espace pour les jambes à la simple envie de s’asseoir à côté d’un proche —, ce petit hack donne un grand sentiment de victoire.
Et le plus beau ? Vous n’avez rien à perdre… sauf peut-être un siège au fond coincé entre deux inconnus.
