Grèce, la nouvelle taxe de séjour inquiète le tourisme

Une hausse significative de la taxe de séjour en Grèce depuis janvier soulève des inquiétudes parmi les professionnels du tourisme.

La nouvelle taxe sur la résilience climatique

Les touristes prévoyant un séjour en Grèce seront désormais confrontés à des frais supplémentaires pour leur hébergement. En effet, une nouvelle taxe sur la résilience climatique a été mise en place depuis le début de l’année, s’ajoutant aux coûts déjà existants pour les visiteurs. Cette taxe varie de 1,50 à 10 euros par nuitée, selon la catégorie de l’établissement hôtelier.

Des tarifs en hausse pour les hébergements

Le barème de cette taxe connaît une augmentation considérable par rapport à l’ancienne taxe de séjour, particulièrement durant la haute saison, de mars à octobre. Les tarifs s’échelonnent désormais de 1,50 euro par nuit pour un hôtel classé une ou deux étoiles, à 3 euros pour les trois étoiles, 7 euros pour les quatre étoiles, et atteignent 10 euros pour les établissements cinq étoiles.

Réactions des professionnels du tourisme

La mise en place de cette nouvelle imposition a provoqué la colère des hôteliers grecs, qui redoutent un impact négatif sur la fréquentation touristique. Cette taxe, bien que destinée à renforcer la résilience climatique du pays, suscite des craintes quant à sa répercussion sur les réservations pour la saison à venir.

Contexte de cette nouvelle taxe

Cette taxe n’est pas sans précédent, venant en remplacement de l’ancienne taxe de séjour introduite en janvier 2018. Celle-ci avait pour but de contribuer au redressement financier de l’État grec, alors en crise. Toutefois, l’augmentation actuelle des tarifs représente un défi supplémentaire pour le secteur hôtelier déjà éprouvé.