Une mesure pour préserver l’Everest
L’Everest, plus haut sommet du monde, fait face à un problème de pollution fécale croissant. La tradition de creuser des trous pour y laisser les excréments ne suffit plus, les déchets ne se dégradant pas intégralement à cause du réchauffement climatique, engendrant odeurs désagréables et problèmes sanitaires. « Nos montagnes commencent à sentir mauvais », alerte Mingma Sherpa, président de la municipalité, soulignant les risques pour la santé des grimpeurs et l’image du site.
Un Impact sanitaire et environnemental
Le « Sagarmatha Pollution Control Committee », une ONG népalaise, estime à trois tonnes la quantité d’excréments humains dispersée entre les camps 1 et 4 de l’Everest, transformant notamment le camp 4 en véritable toilette à ciel ouvert. Cette situation présente un risque sanitaire majeur, certains alpinistes rapportant des maladies.
@dw_planeta Trash is piling up on Mount Everest 🏔️ #everest #mounteverest #climbing #reducewaste #cleanup #GlobalIdeas ♬ Suspenseful and tense orchestra(1318015) – SoLaTiDo
La Solution : des sacs à déjections
En réponse, la municipalité distribuera des sacs spéciaux équipés de produits chimiques et de poudres pour neutraliser les odeurs et solidifier les matières, facilitant ainsi leur transport. Chaque alpiniste recevra deux sacs qui seront inspectés à leur descente. Cette initiative, débutant en mars, pourrait s’étendre à d’autres montagnes si elle s’avère efficace.
Cette mesure radicale marque un tournant dans la gestion environnementale de l’Everest, espérant rendre la montagne plus propre et plus sûre pour tous.